Il vient de perdre son frère, des suites du Covid. Je l’appelle pour lui présenter mes condoléances. Toujours gêné dans ces conditions, je balbutie. Lui, il est plus prolixe. Il trouve les mots à ma place. Il se lance dans un récit de souvenirs drôles qui remontent à des décennies. Il se met à en rire. Et moi avec lui. Son récit me détend, me rend encore plus solidaire avec mon interlocuteur qui vient tout juste de perdre un frère.
Continuer la lecture N°306 – Le récit fait le bonheurMois : novembre 2020
Arguineguin
Qui connaît cette localité nichée dans une île plongée dans l’océan atlantique ?
Moi, je n’en ai jamais entendu parler. Sur une carte, je vois qu’elle se trouve en face des côtes marocaines.
Arguineguin est devenue le port de débarquement de centaines de jeunes marocains, provenant de différentes régions, ayant différents profils.
N°305 – Et l’esprit ?
Il y a quelques années, à Agadir comme dans d’autres villes du pays, les lieux de pratique de la gym et de bien-être du corps se comptaient sur les doigts d’une main.
Aujourd’hui, il y en a partout, dans chaque quartier et de différents niveaux de prix et pour diverses cibles sociales.
Averroès ou le prix de la tomate
Un jour, au parlement marocain, un député gêné de ne rien comprendre dans une conversation, s’est insurgé, utilisant la stratégie ‘se défendre en attaquant’ : « moi, je ne comprends pas ce que vous dites mais, moi, je connais le prix du pain. » Les autres ignorants l’ont bien sûr applaudi.
Ce monsieur faisait du populisme sans le savoir (il ne sait rien, sauf le prix du pain, et de cela je ne suis même pas sûr). Tout comme Jourdain de Molière faisait de la prose sans le savoir (mais ça, ce député, il ne le sait pas).
Continuer la lecture Averroès ou le prix de la tomateN°304 – Les maisons de jeunes
« Sur les 650 Maisons de jeunes que compte le Maroc, 100 ont été fermées, a regretté le ministre en charge de la culture, de la jeunesse et du sport.«
Les autres, confiées aux communes, ne fonctionnent presque pas.
Le problème, explique le ministre, est dû au manque en ressources humaines expérimentées et compétentes.
N°303 – Tech, haine et ignorance
Il n’y a pas longtemps, pour taper un texte, il fallait une machine dactylo ; pour prendre une photo, il fallait un appareil ; pour écouter les infos ou la musique, il fallait une radio ; pour expliquer un mot, il fallait un dictionnaire ; pour se procurer un livre, il fallait aller dans une librairie ; pour passer un coup de fil, il fallait trouver un téléphone …
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