Le 24 janvier est célébré dans le monde comme une journée consacrée à l’éducation.
Le savons-nous ?
Et d’ailleurs savons-nous que sans l’éducation l’être humain n’est plus humain ?
Que pour grandir, s’élever, pour être citoyen, il faut s’immerger dans l’éducation ?
Que l’éducation ne s’arrête pas aux portes des écoles ?
Que l’éducation doit nous accompagner de la naissance à la mort ?
Que l’éducation est à la base de tout progrès ?
Catégorie : Société
Voir Imilchil et pleurer !
La légende veut qu’au Nord d’Imilchil, distants de quelques kilomètres, les deux lacs, Isli et Tislit, sont remplis d’eau provenant des larmes de tristesse de deux amoureux empêchés de vivre pleinement leur relation amoureuse.
J’ai toujours souhaité visiter Imilchil. Cette bourgade nichée dans le haut Atlas, hors des circuits convenus. Mes nombreux périples dans ce pays ne m’y avaient jamais conduit. Cette fois a été la bonne.
Continuer la lecture Voir Imilchil et pleurer !Illettrisme, de quoi es-tu le nom ?
L’illettrisme ?
La définition la plus commune est l’incapacité de déchiffrer un texte simple.
Mais si on veut être plus précis, un illettré est quelqu’un qui, bien qu’ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l’écriture d’un texte simple.
L’illettrisme est un mal qui existe dans tous les pays du monde, même les plus développés. Mais comme pour le chômage, le problème n’est pas que le mal existe mais son ampleur, ses conséquences et les remèdes que l’on déploie pour l’affronter.
Continuer la lecture Illettrisme, de quoi es-tu le nom ?Deux Mohamed, un film et un livre
Une balade dominicale dans l’arrière pays montagneux d’Agadir m’a conduit à deux rencontres impromptues. Ils se prénomment tous les deux Mohamed et vivent encore dans des villages séparés situés à 40 km de la ville et qui se vident d’année en année. Le premier Mohamed a 15 ans. Le second est âgé de 93 ans, né en 1928, tient-il à me préciser.
Tous deux m’ont parlé spontanément. Sincèrement.
Assurance
Par ce beau matin, je marche sur le trottoir en observant autour de moi, comme d’habitude, les gens et les choses.
Quelqu’un vient interrompre mes observations et réflexions. Il me salue comme il est maintenant d’usage depuis la flambée des prix du baril il y a de cela quelques décennies, d’un ton qui se veut fraternel. Je réponds en lui souhaitant une belle matinée. Il me tend un document que je reconnais facilement. Une police d’assurance.
Continuer la lecture AssuranceA 1300 m d’altitude, l’autoroute et les enfants.
A 1300 mètres d’altitude.
Une station service, une aire de repos, sur une autoroute reliant nos deux villes les plus touristiques. En plein monde rural montagnard.
Sur le parking, jaillissent des nuées d’enfants, garçons et filles. Emmitouflés dans des vêtements qui révèlent leur statut social. Le teint du visage, du même bronzage recherché dans les stations de ski, indique une exposition prolongée au froid.
Ils se faufilent entre les voitures, qui sont pour la plupart en cette période, des voitures haut de gamme.
Nous avons supprimé le rêve de la tête de Reda
Pour ma promenade dominicale, je décide de sortir des sentiers battus, dans le vrai sens du terme. Sur une colline, un chemin de bergers me conduit à la rencontre de Reda. Il accepte de discuter avec moi.
Continuer la lecture Nous avons supprimé le rêve de la tête de RedaGilets jaunes
Vite. Je dois faire vite. Le téléphone sonne. Je ne réponds pas. Je mets mes souliers. Je n’oublie pas le masque. La solution alcoolisée. Vite. Mes clefs ? Où sont-elles passées ? Ah, les voilà. Vite. Ils vont fermer. Je dois absolument y être avant la fermeture. Avec le virus, on ne sait jamais, peut-être qu’ils ferment plus tôt. Je roule. La circulation est fluide, peut-être la crainte du virus empêche les gens de se déplacer.
J’arrive, le gardien du parking comme partout au Maroc, est identifiable avec son gilet jaune, qui n’a rien à voir avec le mouvement l’an dernier en France de ceux qui voulaient que leur situation s’améliore, avant que ne vienne le virus pour la rendre encore pire. Non, le gilet jaune ici c’est pour soutirer quelques dirhams à toute voiture qui cherche à se garer quelque part, de préférence pas loin des administrations et des boulangeries.
Biadillah, le complot et la question
Je ne sais par quel hasard je suis tombé sur cet intéressant article du leader du PAM, Cheikh Biadillah! Pour une fois qu’un dirigeant politique s’exprime par écrit, l’initiative est louable. Intitulé la Patrie et le Complot, l’article est destiné à mettre en perspective les événements qui ont occupé la une de nos médias ces dernières semaines. Dès le titre, on devine facilement que l’auteur met sur le compte du complot contre la patrie aussi bien le sondage sur la popularité du roi, le mouvement MALI, que les réactions qui ont suivi la publication du bulletin de santé du roi.
Continuer la lecture Biadillah, le complot et la questionCauseries du Ramadan: à quand plus d’audace?
La première causerie religieuse du Ramadan de cette année a eu lieu hier, sans l’appellation hassanienne, soit dit en passant, sur le thème de l’attachement des Marocains au rite malékite. (La deuxième aura pour thème : l’amour de la patrie qui relève de la foi.)
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