Une vieille anecdote relate l’histoire d’une personne qui cherche ses clés dans la nuit sous un lampadaire. Cette personne se trouve plus à l’aise pour chercher là où il y a l’éclairage.
Cette anecdote s’applique dans de nombreuses situations de la vie.
Catégorie : Idée de la semaine
N°347 – Cultiver l’effort
L’agriculture c’est la vie. Et la vie c’est comme l’agriculture.
Sur les murs de nos écoles s’affiche d’ailleurs le proverbe arabe : « Qui fait l’effort est récompensé, et qui sème récolte. »
L’industrialisation de l’agriculture et la digitalisation de la vie ont biaisé le sens de ce proverbe.
N°346 – Volonté et Persévérance
Découvrir les talents, nourrir les compétences, rassembler les énergies, libérer les potentiels …
Des mots ? Des slogans ? Non, c’est une réalité. Et cela se passe à Youssoufia.
Des œuvres d’art, des repas de qualité, des expressions culturelles diversifiées, de l’imagination, du travail en groupe.
Feuilles d’automne (13, 14 et 15)
L’automne est là, avec son vent qui fait frémir et ses couleurs qui adoucissent les paysages. Et cette année, il sera introduit à l’écosystème Connect Institute par des feuilles particulières, pleines de vie et d’idées à méditer. Des feuilles qui vous feront goûter à la quintessence d’œuvres de poètes, d’écrivains ou encore d’intellectuels. Feuilles d’automne est le dernier écrit de Taha Balafrej, fondateur de Connect Institute. Au nombre de 21, vous en découvrirez chaque semaine 3 feuilles sur cette newsletter. Prenez de quoi noter, installez vous confortablement, et laissez vous emporter par les pérégrinations intellectuelles d’un esprit original, avec en toile de fond le développement de la jeunesse marocaine.
Continuer la lecture Feuilles d’automne (13, 14 et 15)N°345 – Jardins et papillons
L’expérience que nous avons avec les jeunes, issus du système éducatif actuel, nous révèle les empreintes que ce système laisse en eux.
Par exemple, la plupart des jeunes se sentent en attente de quelque chose qui devrait arriver pour leur vie.
Ou alors, ils pensent qu’ils doivent courir derrière des carrières, pas toujours adaptées pour eux.
N°344 – Blocages
Il y a quarante ans, pour passer un appel téléphonique, de chez soi, à la poste ou même de chez l’épicier du coin, il fallait attendre la tonalité avant de composer le numéro. Une attente qui pouvait durer des heures.
Aujourd’hui dans un service public ou même dans une banque, on vous fait souvent attendre et même vous demander de revenir en vous expliquant, et même en vous montrant l’écran, que le système informatique est bloqué.
N°343 – Le rappeur Sofiane aime la lecture
Il lit beaucoup. Cela l’aide énormément. Cela lui permet de mieux réussir.
Son livre préféré : Le discours de la méthode de Descartes.
Non, il ne s’agit pas d’un professeur de philosophie.
Il s’agit de Sofiane, rappeur français connu et reconnu, auteur de chansons vues par des centaines de millions de spectateurs.
N°342 – Expliquer pour convaincre pour changer
Quelqu’un pourrait-il un jour calculer les budgets consacrés par les familles à l’éducation de leurs enfants avant le bac ? Écoles privées, cours de soutien, … ?
A quoi aboutissent ces dépenses ? Quel retour sur investissement ?
Les parents consentent à ces dépenses avec un seul espoir. Voir leurs enfants décrocher la note la plus proche du 20/20. La note supposée ouvrir les portes de l’avenir radieux.
N°341 – Reprendre. Repartir. Relancer.
Reprendre. Repartir. Relancer. En s’interrogeant, en observant.
Nos jeunes sont désorientés. L’argent est recherché sans effort. La rémunération est exigée avant l’apprentissage.
Dans le monde de l’immédiat et du superficiel, on ne se contente plus de répondre à ses besoins selon sa juste valeur.
N°340 : Émotions, mots et maux
Quel plaisir, quelle fierté à voir des jeunes de Sidi Moumen gravir les prestigieuses Marches du Festival de Cannes, le jour de la présentation du film Haut et Fort de Nabil Ayouch.
Des sentiments déçus lorsque le micro est tendu aux jeunes. Presque rien à dire ou si peu. Intimidés, ces jeunes ? Peut-être ! Mais la vérité c’est que les jeunes marocains de nos jours ont du mal avec l’expression orale claire et structurée.