Quel plaisir, quelle fierté à voir des jeunes de Sidi Moumen gravir les prestigieuses Marches du Festival de Cannes, le jour de la présentation du film Haut et Fort de Nabil Ayouch.
Des sentiments déçus lorsque le micro est tendu aux jeunes. Presque rien à dire ou si peu. Intimidés, ces jeunes ? Peut-être ! Mais la vérité c’est que les jeunes marocains de nos jours ont du mal avec l’expression orale claire et structurée.
Face à ce blocage, ils trouvent refuge dans le Rap, le Hip Hop, le Coding, les jeux vidéo, le baragouinage de l’anglais des séries américaines …
Il y a cinq ans, en France, un film intitulé A voix haute, La force de la parole, mettait en scène des jeunes de la banlieue parisienne.
Le film retrace l’accompagnement de ces jeunes pour préparer avec succès une compétition d’éloquence.
Deux films presque similaires pour traiter des problèmes de la jeunesse.
Mais avec deux perspectives différentes.
Dans un cas c’est le Rap, et la motion face aux maux.
Dans l’autre c’est l’éloquence, et l’émotion des mots.
Bonnes fêtes.
Bonnes vacances.
Rendez-vous à la rentrée !