L’empereur romain Hadrien avait pour idéal, d’après le livre culte de Marguerite Yourcenar, la recherche de la beauté.
Il serait bon, maintenant qu’on est à la quête d’un nouveau modèle de société, de se souvenir de cet idéal qui, en deux millénaires, n’a pas pris une ride.
Pour cela il faut avoir le courage de se défaire de l’emprise des apprentis économistes et leurs concepts abstraits, comme la croissance, le PNB, l’investissement, le taux de change, …
Des concepts inventés bien après le décollage des peuples qui ont décollé.
Des concepts transformés en pseudo politiques qui n’ont jamais mobilisé les énergies, ni ici ni ailleurs…
Il est vrai aussi que Hadrien précise que « cet idéal, modeste en somme, serait assez souvent approché si les hommes mettaient à son service une partie de l’énergie qu’ils dépensent en travaux stupides ou féroces. »