Comme annoncé dans le précédent numéro, Connect Institute organise sa réunion de lancement le 23 janvier. Toutes les personnes qui ont bien voulu participer à la réflexion sur ce projet durant les deux mois passés sont invitées à se retrouver pour faire le point.
Continuer la lecture N°6 – Réunion de lancementAuteur/autrice : Taha Balafrej
N°5 – Dernières préparations
Dans deux semaines, Connect Institute entamera ses activités et prestations.
Continuer la lecture N°5 – Dernières préparationsN°4 – Nouveau format
Voici la Lettre de l’Institut dans son nouveau format, à son 4ème numéro. Le contenu, quant à lui, est encore en phase d’affinement. Deux exigences nous guident toutefois : des sujets qui rencontrent l’intérêt des amis de Connect Institute et les initiatives qui provoquent curiosité et inspiration.
Continuer la lecture N°4 – Nouveau formatN°3 – Créer un espace d’accompagnement pour nos jeunes
Samedi dernier, nous avons reçu quelques jeunes à Connect Institute. Notre objectif était de tester l’idée que nous nous faisions sur la nécessité de créer un espace d’accompagnement pour une catégorie de la population qui est encore plus concernée par le sort de notre ville et notre pays.
Continuer la lecture N°3 – Créer un espace d’accompagnement pour nos jeunesN°2 – Connect !
Les consultations se poursuivent pour la mise en place de notre Institut et convergent toutes pour justifier son nom : Connect!
En effet, en quelques jours, diverses connexions se sont produites et augurent d’un bon départ.
N°1 – Connect Institute est lancé !
Connect Institute est lancé ! Un rêve que je caressais depuis plusieurs années commence à prendre forme. Plusieurs pistes sont ouvertes pour son fonctionnement. Plusieurs interrogations se posent pour sa pérennisation.
Supercherie
Se développer économiquement. Réformer la gouvernance. Se faire une place dans le monde contemporain. Accéder à la modernité. Quels beaux slogans! Ceux qui les proclament y croient-ils vraiment, sincèrement?
Vous appelez au téléphone: l’interlocuteur ne dit plus allo, c’est un mot impie. Il faut dire Assaloum Alykoum: c’est plus conforme à notre identité. Vous voulez faire partie de la société, il faut avoir un tapis de prière bien visible dans son bureau ou sur le siège arrière de votre voiture. Laquelle voiture doit arborer sur sa vitre arrière quelques versets du coran, ou encore un autocollant remerciant le créateur. Vous êtes jeune femme et vous voulez vous protéger contre les agresseurs: vous devez couvrir votre tête et plus si non claustrophobe.
Et les exemples et images sont nombreux qui décrivent une société d’hypocrisie, de religiosité superficielle, de blocage, de crainte, d’inhibition…
Le développement ne se fait pas sans transformation des mentalités, sans émancipation des individus. Il ne s’est jamais obtenu sans heurts, sans confrontations plus ou moins violentes. On ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs. Demander encore plus de libertés, revendiquer les amendements constitutionnels, prôner l’alliage authenticité et modernité, resteront des voeux pieux dans le meilleur des cas. Autrement, c’est de la supercherie commercialisée par ceux qui cherchent des places au soleil aux dépens ou en manipulant la population, qui est ailleurs, qui ploie sous le poids des besoins quotidiens, des traditions et des craintes.
Ceux qui comprennent les besoins, nécessités et moyens du changement profond n’ont pas de problème avec la situation actuelle. Ils s’y adaptent en vivant dans des bulles, ils ne nourrissent pas d’ambition collective: le combat est trop exigent pour des résultats non assurés. Les femmes, les jeunes, matrice et moteurs des transformations, acceptent leur sort, se résignent, se réfugient dans l’irrationnel, sombrent dans la dépression ou les stupéfiants, ou cherchent à fuir.
Les régimes arabes et leurs alliés savent tout cela. Ils n’ont aucune raison de provoquer la transformation. Ce n’est pas leur job! Ils se maintiennent, ils parient sur le temps, sur les vertus de l’enrichissement individuel…
Le G20 lance l’après pétrole
Les 20 chefs d’Etat réunis à Pittsburgh pour poursuivre le travail lancé en avril à Londres sur les moyens de sortir de la crise et retrouver la croissance et l’emploi sont sur le point de se mettre d’accord sur le démantèlement des subventions accordées dans ces pays aux énergies fossiles.
Continuer la lecture Le G20 lance l’après pétroleSolaire: l’Algérie se place
L’Algérie lance les travaux de construction d’une centrale de production d’énergie solaire. D’une capacité de 150 MW, d’un coût qui avoisine les 300 Millions d’euros, cette centrale sera la première du genre dans la région. Connue pour être productrice et exportatrice d’ hydrocarbures, l’Algérie prend une avance certaine en pariant sur une énergie qui a de l’avenir dans le monde de l’après-pétrole. Déjà, le gouvernement algérien avait réussi à se placer dans le projet DESERTEC qui a pour objectif de produire de l’énergie solaire dans le Sahara pour l’exporter, en grande partie, vers les pays européens.
Continuer la lecture Solaire: l’Algérie se placeBiadillah, le complot et la question
Je ne sais par quel hasard je suis tombé sur cet intéressant article du leader du PAM, Cheikh Biadillah! Pour une fois qu’un dirigeant politique s’exprime par écrit, l’initiative est louable. Intitulé la Patrie et le Complot, l’article est destiné à mettre en perspective les événements qui ont occupé la une de nos médias ces dernières semaines. Dès le titre, on devine facilement que l’auteur met sur le compte du complot contre la patrie aussi bien le sondage sur la popularité du roi, le mouvement MALI, que les réactions qui ont suivi la publication du bulletin de santé du roi.
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