Voici un communiqué de la MAP diffusé ce soir: »Marrakech, 07/11/08- SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, vendredi au Palais royal de Marrakech, une séance de travail consacrée à l’examen des mesures prises par le Gouvernement conformément aux Hautes orientations royales contenues dans l’important Discours que le Souverain, que Dieu Le préserve, a prononcé le 30 juillet 2008 à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône et relatives à la mise en place d’une stratégie bien définie pour relever le défi de la gestion de la demande croissante en eau et de la succession des perturbations climatiques, indique un communiqué du Cabinet royal. »
Dans ce Blog, l’attention a déjà été attirée sur les dysfonctionnements et l’incompétence qui règnent dans ce secteur vital pour l’avenir du pays.
Ce communiqué montre qu’il y a une volonté réelle de s’attaquer au problème. Mais une question essentielle se pose: Quelles équipes prendront en charge ce changement? Ceux qui ont déjà programmé le budget de 2009 avec cinq nouveaux barrages (plus de 2 milliards de Dh), dont trois dans la région la plus sèche du pays, sont-ils habilités à mener une autre politique en mesure de » relever le défi de la gestion de la demande croissante en eau et de la succession des perturbations climatiques »? Car qui dit gestion de la demande dit économie et meilleure gestion des ressources disponibles. Faut-il alors revoir le budget afin d’allouer plus d’argent à la mise en place de stations d’épuration des eaux usées pour leur réutilisation? Et que faire de ceux qui se sont toujours opposés à cette politique et ont toujours prétendu qu’il n’y a qu’une seule politique qui vaille: celle des barrages? Ceux-là mêmes qui savent parfaitement que l’Espagne voisine est confrontée au même phénomne de pénurie d’eau que notre pays malgré ses nombreux barrages. Devinez combien? Plus de mille barrages!!!
Si le bon sens l’emporte et si le sens de l’intérêt général prime, les réponses à ces questions ne devraient pas tarder à aller dans la bonne direction. Car chacun sait que dans les changements, on passe lentement de l’inconcevable à l’inévitable. Mais on passe quand même.