Qu’est-ce qu’ils ont tous, ou presque, à ressentir cette envie d’exercer et faire sentir l’Autorité? Cette envie, cette volonté farouche, de voir autour d’eux se pratiquer la soumission, l’obséquiosité, la courbette, la flatterie la plus hypocrite, la moins productive?
D’où vient ce besoin viscéral, cette soif insatiable? Est-ce un moyen de pallier l’incompétence? Est-ce une libération des années de refoulement?
Est-ce un passage obligé, une concession incontournable à la démocratie, aux libertés, à la modernité, à la citoyenneté?