Mercredi soir. Séance télé zapping. 2M: Apparemment, émission de débat sur la musique. Najat Aatabou remplit l’écran.
Une première visite, elle clame son attachement au patrimoine marocain, son amour pour le Maroc. Lorsqu’elle se produit dans les pays étrangers, affirme-t-elle, elle se drape du drapeau marocain. Deuxième visite. Najat déclare haut et fort que les jeunes chanteurs marocains ont le droit de chanter ce qu’ils veulent (quelqu’un aurait-il mis en cause ce droit?). Elle se mettrait même, dit-elle, à faire du rapp bientôt, en montrant sa main gantée! Troisième visite: Najat est hors d’elle. Elle n’admet pas, dit-elle en passant sa main gantée sur son front, que le fruit de son travail se retrouve piraté et revendu sur les trottoirs à 3 dh le CD! Quatrième visite, encore elle! Cette fois philosophe. En amazigh, elle cite un proverbe, qui dit en substance que pendant que tel ou tel magouillent, le Bon Dieu regarde…