Quatre semaines…

Quatre semaines se sont écoulées depuis les premiers billets des blogueurs en faveur du sauvetage de notre système éducatif. C’est beaucoup de temps et très peu à la fois. C’est beaucoup si l’on compte les journées réelles perdues par les enfants de notre pays, si l’on compte toutes les ressources financières dilapidées sans résultat… Mais c’est peu lorsque l’on connaît et mesure l’immensité du travail à accomplir pour redresser la situation.

En ce très peu de temps, en quatre semaines donc, le groupe de blogueurs qui s’est constitué spontanèment, sans direction, sans instruction, motivé par le seul objectif de contribuer, ce petit groupe, donc, a déjà à son actif plusieurs réalisations… D’abord d’exister en réseau d’échange d’information et de dialogue sur une question aussi cruciale. Ensuite d’exister avec une identité déjà marquée par un logo expressif, un site Web pour recueillir les réflexions et propositions des uns et des autres. Ensuite d’obtenir l’appui des médias marocains et même étrangers qui ont rapidement accordé de l’intérêt à cette initiative…Mais en cette période de temps aussi courte, des centaines de citoyennes et citoyens se sont reconnus dans ce projet, ont adhéré, ont proposé, ont témoigné, ont contribué à la dynamique, jalonnée de petits meetings ici ou là…Mais aussi la diversité des origines (ici ou à l’étranger) des générations, et la répartition géographique ( de Kelaa à Al Hoceima, à Tineghir, …)

Au delà de tout cela, d’autres effets collatéraux sont apparus qui rassurent sur une socièté que l’on dit amorphe et sclérosée…En quelques mots: capacité de réaction, de regroupement, de proposition, imagination, bénévolat, spontanéité…

Merci? Non! Bravo? Non! Il faut continuer…