En rappelant mes premiers billets et la motivation initiale de ce blog, je ne voudrai vraiment pas ennuyer mes visiteurs et lecteurs avec les histoires internes de l’USFP. Même si je dois également constater que ce thème ne déplaît pas, puisque d’après mes statistiques, c’est celui qui est le plus lu et suivi. Par exemple, le billet sur un fait triste et regrettable d’un élève ratant sa scolarité pour un détail figure parmi les moins lus… Passons!
Au moment d’écrire ces mots, le bureau politique de l’USFP est réuni pour étudier la position à adopter à l’égard des négociations pour la formation du nouveau gouvernement. Il semblerait qu’une bonne partie de cette instance dirigeante ne voit qu’une seule issue: la démission du premier secrétaire et son adjoint! Je ne sais pas si cette décision sera prise. Mais je pense personnellement qu’il est indispensable de produire un électrochoc après toute cette période où l’on banalise tout, simplifie tout, justifie tout et durant laquelle des fautes ont été commises de manière impardonnable durant tout le processus.
Tous ceux qui appellent à l’organisation d’un Conseil national puis d’un congrès pour atteindre ce résultat partent certes du souci légitimiste mais font courrir le risque de rater l’opportunité de rupture. Il faut le dire tout net: le foramatage qui fonctionnait si bien à l’époque Hassan II ne fonctionne plus avec l’actuel roi. A chaque période son leadership, c’est élémentaire! Et aucune tentative de rattrappage ne peut être durable.
Comment peut-on admettre que l’on réponde sur la motivation de l’appartenance au gouvernement par la phrase suivante:
« Lorsque le premier ministre désigné a entrepris de former son gouvernement, il y a eu une décision du Roi selon laquelle le premier secrétaire de l’USFP devait avoir un statut ministériel avancé par rapport aux autres membres de l’Exécutif« . C’est un comble!
Je ne connais toujours pas les décisions prises lors de la réunion de ce soir. Mais si rien de tranchant n’est entrepris, le parti ne se relèvera pas de la crise qu’il traverse…