Dans un article paru dans le journal « le Monde », Laurence Caramel se base sur un rapport de la banque mondiale pour afirmer que dans le marché du carbone en pleine expansion les pays en développement seront encore une fois des laissés pour compte.
Se basant sur l’embouteillage que connaît le processus d’enregistrement des projets (MDP, mécanisme de développement propore) mettant en relation nord et sud pour réduire les émissions de CO2, ce rapport s’inquiète en effet de la proportion de ces projets en baisse dans le marché global.
Mais d’autres aspects positifs sont passés sous silence.
D’abord, à tous les niveaux, maintenant, on parle du MDP, ce qui constitue une avancée importante si l’on se souvient du scepticisme qui a accompagné le lancement de ce mécanisme à Marrakech en 2001.
Ensuite ce mécanisme est victime de son succès. Puisque cet embouteillage reflète tout de même l’engouement des pays en développement pour ces projets, mais aussi la nécessité de mettre plus de moyens à la disposition des Nations Unies pour une gestion plus rapide des dossiers.
Et enfin, les bons débuts qu’enregistre ce mécanisme le préparent tout de même avantageusement pour figurer parmi les mécanismes de mise en oeuvre du régime qui se mettra en place en 2009 pour poursuivre Kyoto…
Dans les négociations en cours pour la confection de ce nouveau régime global, le Maroc devrait être présent, pour donner les exemples de sa réussite dans le MDP et pour en revendiquer, avec d’autres, la poursuite et l’amélioration…