Un chef d’une petite entreprise de bâtiment cherche à ouvrir son chantier après le confinement.
« -Les ouvriers sont-ils motivés pour reprendre le travail ?
-Oui, parce que l’Aïd approche et il leur faut économiser pour acheter le mouton. »
Ce genre de dialogue en dit long sur l’état d’esprit qui règne dans notre pays.
Les rituels sont bons pour le fonctionnement social. Personne n’en doute. Mais lorsqu’ils sont le seul moteur de l’activité économique, nous devons nous poser des questions.