Le conflit de générations a toujours existé. Chaque génération estime – et dispose d’arguments – pour justifier que leurs temps sont plus durs qu’ils ne l’ont été pour les précédentes.
Et il existe au moins un point sur lequel la jeunesse marocaine actuelle a raison. Par le passé, les diplômés pouvaient, dès la fin de leurs études, trouver un emploi ou exercer des activités professionnelles. Aujourd’hui des compétences nouvelles sont exigées. Par exemple, nos diplômés des années précédentes n’étaient pas jugés sur leur capacité d’analyse et de synthèse de documents ou de situations ni sur leur autonomie dans la décision, ce qui est d’ailleurs à l’origine de bon nombre de nos déboires. Ces compétences sont aujourd’hui indispensables dans l’entreprise et dans la société en général. Un grand défi à relever avec nos jeunes pour retrouver la sagesse perdue…