Merci

Coup dur. Echéance imprévisible, qu’on ne peut ni avancer ni, surtout, retarder.
Message bien reçu. Pas besoin de s’attarder. La vie doit reprendre maintenant. Merci à tous ceux qui ont fait signe, ont soutenu, ont compati, ont eu des larmes, se sont souvenu, ont eu une pensée, ont appelé, ont écrit…

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Kiya parmi d’autres…

Nous l’appelerons Kiya. Une femme robuste et plutôt entêtée. Elle habite dans une agglomération anarchique dans la périphérie d’une grande ville. Elle vit avec sa mère depuis qu’elle est entrée en négociation de divorce d’avec son mari. Sa mère lui garde sa fille lorsqu’elle travaille à faire le ménage pour s’assurer quelques revenus depuis qu’elle a quitté son mari. En contrepratie, elle reverse une part de ces revenus à sa mère et lui fait même quelques gentillesses supplémentaires, du genre lui tailler une djellaba. Mais la mère demande toujours plus. Elle profite à fond de la situation de sa fille. Les temps sont ainsi. Ils ne sont plus comme ils étaient dans le passé. Il faut s’accommoder.

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Ce Maroc

Dans le hall imposant de Bank Al Maghrib, silence et respect régnent. Il faut dire que l’architecture moderne et la décoration sombre des lieux n’invitent guère à la dissipation. Des affichettes, nombreuses sont collées aux murs pour signifier l’interdiction, appremment stricte et respectée d’utiliser les téléphones portables.
Peu de clients, mais beaucoup d’employés s’agitent. Les hommes sont impeccablement cravatés et les femmes, toutes sans exception, fermement voilées. Un étranger pénètre dans le hall et cherche le guichet du change. Il consulte le tableau des taux et, renseignement pris, il décide de quitter. Tout d’un coup, une voix s’élève et rompt le silence ambiant. Une phrase lapidaire est prononcée par un des guichetiers, impeccablement cravaté. Il s’adressait sous forme interrogative à l’agent près duquel passait l’étranger: « Chouf maa dak el gaouri ila endou chi bent n’tnasbou maah! »…

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Open sky

M. Casanova, ancien président de la chambre de commerce et d’industrie d’Ajaccio a trop présumé des facilités offertes par l’accord sur le transport aérien signé entre le Maroc et l’Union européenne.
Cherchant à gagner du temps et à éviter l’encombrement que connaissent les aéroports en cette période estivale, cet ancien dirigeant du Mouvement pour l’autodétermination corse (MPA) a fait appel aux services d’une société privée pour se rendre, avec ses bagages pesant 560 kg, par hélicoptère du Maroc vers le sud de la France.
Mais son voyage a mal tourné.

Voir détails dans cet article du Figaro.