Réflexions sur un scrutin

Que peuvent faire les partis autres qu’islamistes dans cett situation paradoxale. D’un côté tous les opportunistes sans aucun intérêt dans la réforme et la modernisation du pays, qui utiliseront la pauvreté pour acheter des voix.

De l’ autre, les islamistes avec leur virginité, leur discours moralisateur et leur référentiel obscurantiste. Quelle marge pour un discours demandant patience et foi en nos capacités à rattrapper les retards? Elle existe; mais encore faut-il que tous les efforts se conjuguent, ceux de la monarchie et ceux de l’USFP, que la confiance l’emporte. Mais il faudrait aussi que le roi s’exprime davantage, oriente le choix vers l’avenir. C’est son rôle.
La victoire du PJD turc favorise celui d’ici. Incontestablement. Car les gens ne saisissent pas les différences: l’institution militaire, la laïcité consitutionnelle, l’élite…La campagne électorale dissipera-t-elle cette confusion? Nos candidats auront-ils le temps et la capacité d’expliquer tout cela?
La victoire ne s’obtiendra pas par les promesses techniques. Elle peut s’obtenir par un discours de mobilisation, de transmission de la foi en ce pays, de la diffusion de la confiance…