La dépêche vient de tomber. Le prix Nobel de la paix a été attribué à Al Gore et au GIEC, Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat. Après les prix Nobel de la paix à caractère politique, social ou humanitaire, l’heure était venue de primer l’urgence environnementale.
En tant que point focal du Maroc auprès de la Convention de l’ONU sur le Climat, j’ai un double sentiment. D’abord de satisfaction d’avoir été de la partie, puisque j’ai été membre pendant deux ans du bureau de cette convention dans ses moments les plus difficiles. Ensuite de peine. Puisque je vois que mon pays, au moment où le gouvernement est en cours de formation, n’accorde par tout l’intérêt qu’il devrait à cette question, pour son avenir et pour son présent avec tous les avantages qu’il peut en tirer.
Cette photo, puisée du rapport du GIEC de février 2007, montre que le Maroc est dans la région qui va le plus souffrir au monde de la baisse des précipitations et que donc toute sa politique devrait être orientée en fonction de cette donnée. Par exemple: 10 millions de touristes, c’est bien mais il faut assurer les ressources en eau qui vont avec!!!