Depuis quelques semaines, les changements promis dans la procédure de désignation du leader de l’USFP alimentent les potins dans les journaux et les conciliabules à l’intérieur de ce parti. En effet, passer du secret au public, des listes noires et blanches aux listes déclarées, de l’unanimisme de façade à la compétition ouverte, se fier au scrutin du congrès au lieu des compromis ficelés la veille et servis pour le vote orienté, tout cela démontre une évolution qu’il faut saluer.
Dans ce cadre et si tout cela est adopté, il y a une solution qui semble se dessiner. Une combinaison anciens-nouveaux. Une transition, en somme. Celle concoctée entre Radi et certains membres du Conseil National et qui consiste en une liste qui donnera le leadership à Radi conditionné par deux conditions, théoriquement acceptées par Radi. Un contrat selon lequel Radi dirigera le parti pour deux ans à plein temps puisque, deuxième condition, il quittera ses fonctions ministérielles dès son élection.
Face à ce contrat, des questions surgissent. Pourquoi indispensablement un ancien en tête de liste? Pourquoi Radi? Quelle garantie de respect de la clause de démission qui, on le sait, ne dépend pas seulement de la volonté du démissionnaire?