Un article du journal Le Monde de ce samedi offre quelques conseils pour découvrir le Maroc en famille et propose à une famille formée de deux adultes et deux bambins de parcourir 1000km pour 3500 Dh, sur une boucle reliant Marrakech, Ouarzazate, Taroudant et Essaouira.
Ce genre d’articles n’appelle pas à une lecture attentive, en général. Mais bien plus à un survol destiné à comparer ses propres connaissances du pays et identifier le type de regard qui lui est réservé…
Déjà la semaine dernière, le New York Times avait consacré un article élogieux à Marrakech, tellement élogieux que l’on ne reconnaissait plus notre Marrakech à nous…
En survolant donc l’article du Monde de ce jour, une phrase me frappe, me saute aux yeux, me fait bondir… Pas parce que ce qu’elle évoque me surprend, pas parce que la journaliste a inventé quelque chose que les marocains ne connaissent pas de leur pays… Mais tout simplement parce que le fait évoqué semble décrire une réalité qui colle au Maroc d’aujourd’hui…Qui fait partie du paysage, comme l’oasis, le Hammam ou le Riyad…
Voici le passage en question de l’article:
« Des barrages de police nous arrêtent parfois et obligent discrètement le chauffeur à distribuer quelques pièces pour avoir l’autorisation de passer. »
Jusqu’à quand cette image de corruption naturelle restera-t-elle collée à la réalité marocaine?
Le sniper de Targuist a secoué quelque peu les consciences. Mais pour quel résultat?