Les travaux du Conseil National de l’USFP viennent de se terminer. Après deux jours de débats, parfois houleux, le parti a pu garder son unité et tourner une page de son histoire sans trop de dégâts. Les observateurs non avertis peuvent minimiser l’importance de ce Conseil, puisqu’il n’y a pas eu de décisions spectaculaires. Mais en réalité, l’avenir reste à construire.
Tout d’abord, il n’y a pas eu de vote démissionnant le bureau politique. Ceci peut paraître négligeable, mais pour cette période de transition, et sans prendre la défense d’une direction qui été souvent défaillante, il était important de ne pas plonger dans une période pleine d’incertitude. Ensuite, il n’y pas eu de mouvement de restauration ni de retour sur la démission de l’ex premier secrétaire, qui aurait aggravé les divisions et exacerbé les conflits entre clans. La décision, enfin, a minima, de tenir dans deux semaines une réunion spéciale du Conseil National pour lancer l’organisation du 8ème Congrès permet d’envisager l’avenir avec un certain optimisme.