Le protectorat français n’avait pas dans ses objectifs l’éducation pour tous les marocains.
Des jeunes marocains qui luttaient pour l’indépendance du Maroc l’avaient bien compris.
En plus d’organiser la résistance, de protester et de revendiquer, ils ont agi concrètement sur le terrain.
C’est l’exemple de Ahmed Balafrej qui a créé l’école Guessous à Rabat en 1934.
En 1932, à Salé, Abou Bakr Kadiri a fondé l’école Annahda qui vient de faire l’objet d’un documentaire intitulé Qissat Annahda.
Ce documentaire remarquable devrait être diffusé à l’échelle la plus large.
Protester, revendiquer, c’est nécessaire.
Mais ce n’est que lorsque l’on se résout à agir, à innover, qu’on peut avancer vers le changement.