Transport au Maroc

Qui se préoccupe de ce secteur?

Des villes nouvelles sont érigées dans les périphéries des anciennes sans que des bus y soient prévus.

Des régies de bus en faillite dans les villes où elles sévissent encore.Des concessionnaires qui ne respectent pas leurs cahiers de charge.

Des prix exorbitants pour des services médiocres.Des milliers de citoyens qui continuent à être transportés dans des charrettes du moyen-âge.

Des cars de transport collectif qui occasionnent régulièrement des accidents mortels.Des camions de marchandises qui alimentent les caisses noires et bénéficient de surcharges et autres passe-droit menaçant la sécurité routière et l’hygiène publique.

Des agréments qui sont délivrés en contradiction totale avec le discours de lutte contre les rentes.

Des permis de conduire qui continuent à être donnés sans la formation nécessaire.Des intérêts corporatistes sans aucune mesure avec le service rendu.Des contrôles techniques obligatoires qui n’aboutissent à rien.

Sans parler de la pollution qui provoque tant de maladies, des conditions de vie lamentables des chauffeurs, de la perte de temps pour les usagers, de l’image du pays qui veut drainer touristes et investisseurs…

Comble du comble: lorsqu’un carburant devient disponible sur le marché, le Gasoil 50 ppm, moins polluant et plus clément avec les moteurs des véhicules, aucune concertation n’est engagée pour que sa commercialisation se passe dans les meilleures conditions.

Un produit qui est reconnu être dans l’intérêt des citoyens ne peut évidemment pas être vendu plus cher que celui qui nuit à la collectivité.

Les pouvoirs publics sont là pour trouver les mécanismes qui permettent la mise sur le marché de tels produits.