Un mauvais dictateur?

Enigme! Toutes les conditions d’un régime dictatorial sont réunies. Les milliers de gens embrigadés qui défilent en chemise rouge. Les discours fleuves. La nature des slogans. Un passé putshiste. Le seul soutien acharné de Castro.

Fort de ses revenus tirés du pétrole, presque unique source de richesse, il narguait tout le monde et a même réussi à sortir le roi d’Espagne de son flegme. Pour confirmer tout cela, et pour durer le plus longtemps possible comme tout bon dictateur qui se respecte, il organise un réferendum pour se plébisciter. Mais voilà, les urnes donnent un autre résultat. Contrairement à Poutine, qui a bien su mener les choses, ou à d’autres bons autres dictateurs qui font correspondre leurs plans avec l’avis de 99 % des votants, Hugo Chavez, actuel président du Vénézuela a reconnu sa défaite. Provisoire, certes, comme il a commenté lui-même, mais une défaite tout de même. La suite nous en dira plus!