Il y a exactement dix ans, Connect Institute s’installait dans un appartement de 50 m2 à Agadir. Pour un projet inédit : créer un espace de connexion par le partage des connaissances, particulièrement en faveur des jeunes. Le smartphone ne s’était pas encore installé dans toutes les poches.
Sanaa, fraîchement diplômée, n’avait pas hésité à rejoindre la dynamique naissante en tant que première collaboratrice.
Elle a accepté d’assurer de lourdes tâches et responsabilités, d’organisation, de permanence, d’écoute.
Elle est arrivée avec ses qualités de patience, d’envie d’apprendre, de rigueur, de persévérance. Elle est partie armée de nouvelles compétences qui lui servent encore pour nourrir le sens qu’elle donne à sa vie.
Pendant ce temps-là, notre projet a évolué. En accompagnant au quotidien les centaines de nos participants, nous avons pris la mesure du travail colossal qui reste à faire. Les smartphones sont entre toutes les mains. Mais on ne trouve pas beaucoup de Sanaa.
Rien de solide ne se construit dans l’oubli, aucun progrès ne s’obtient dans le déni de la réalité.