Vous avez beau chercher dans les dictionnaires vous ne trouverez pas de mot pour définir certaines catégories de gens. Par exemple, aucune trace d’un qualificatif des gens qui se curent constamment le nez. Ni les individus qui ne se brossent pas les dents. Ni les personnes qui se marient et divorcent plusieurs fois dans leur vie.
Je vois des jeunes adossés au mur, bien outillés, oreillettes, câbles, smartphones et même PC portables. Ils ont l’air très occupés. Ils n’ont pas une minute à perdre. Chacun est pleinement concentré sur ce qu’il est en train de faire.
Lors d’un voyage familial à Rome, nous avons été servis dans un restaurant par une femme d’origine marocaine, professionnelle et sympathique. Au fil de la discussion, nous avons appris que son salaire était de 2000 € par mois, dont elle envoyait la moitié à sa mère à Casablanca.
Un vers du poète andalous al-Rundi (1204-1285), me vient à l’esprit : وأين قرطبةُ دار العلوم فكم * * * من عالم قد سما فيها له شأنُ Il se demande en substance où est passée Cordoue la maison des savoirs qui a vu s’élever tant de savants en son sein.
Qu’est-ce qui peut être commun entre une mannequin renommée, un dirigeant de LinkedIn, une philosophe américaine contemporaine et un philosophe arabo-persan décédé en l’an 759 ?
Quel avenir pour le Maroc et ses populations ? À quel niveau de prospérité serons-nous en 2050 ? Pour essayer de répondre, nous disposons de quelques chiffres. Mais regardons d’abord cette carte du Monde publiée récemment par le journal New York Times. Elle montre comment le nombre de personnes en âge de travailler (15 – 64 ans) devrait évoluer d’ici 2050 dans le monde.
Quel type de personnes sommes-nous ? Faisons-nous du bien autour de nous ? Quel type de bien ? Matériel ou immatériel ? Quel retour recherchons-nous ? Et que recevons-nous ? Et alors quel type de bien est-ce le plus bénéfique, le plus durable ?
En lisant le roman « Les voisines de Abi Moussa », j’avais souligné le passage suivant : « الناس ثلاثة، رجل لا يضر الناس و إنما ينفعهم و رجل لا يضر الناس و لا ينفعهم و رجل يضر الناس ولا ينفعهم » Les gens sont de trois types, dit l’auteur. Ceux qui ne font pas de mal aux autres mais qui leur sont utiles. Ceux qui ne leur font pas de mal et qui ne leur sont pas utiles. Et ceux qui leur font du mal et qui ne leur sont pas utiles.
Dans le village de Tazarine, province de Zagora, un vieil homme de 80 ans a été lynché à mort par des chiens errants. Comme chacun sait et peut voir, les chiens errants se multiplient dans nos villes et constituent une menace permanente. Le Conseil communal de la ville d’Agadir en a pris conscience et a consacré récemment un budget de 26 millions Dh pour le régler.
Je ne connaissais pas Mohamed Amer Mezian jusqu’à ce que je le découvre dans un entretien donné au journal Le Monde du 22 janvier 2024. Ce philosophe de Columbia University de New York, mentionne avoir découvert une lettre d’un responsable français dans le sud du Vietnam datant du 10 février 1882 qui rapporte une réclamation « d’un mandarin local soutenant qu’un dragon habite dans une mine de charbon qu’entendait exploiter l’autorité coloniale, rendant cette perspective sacrilège. »